Originaire de Paris, NOTHING BUT REAL est composé de 4 membres : Hanta (chant), Tom (guitare), David (basse), Eghan (batterie). Doit-on compter Sakar, leur avatar, comme le 5ème membre ? Ce personnage incarne les contraires et sa cicatrice autour de l’œil en forme de point d’interrogation questionne sur la dualité.

NOTHING BUT REAL est influencé par divers styles musicaux comme le rock, metal, stoner ou grunge et ces influences se ressentent tout au long de l’album. Le tout donne un ensemble très abouti, énergique et original, il n’y aura aucun temps mort, je vous le garantis.
Le 10 juillet 2020, le groupe nous livre un 1er opus éponyme de 7 titres, chiffre symbolique… un opus comme une thérapie… un opus aux introductions filmiques, cousu d’orages et de grâce, de râles et de lead à fleur de peau. 4 ou 5, peut-être plus nombreux, l’univers visuel se veut intriguant.

Vraiment, pour un premier album, la barre est très très haute ! J’ai été vraiment emportée par le chant de Hanta qui peut être aussi doux que la caresse d’une plume et aussi puissant que les serres d’un aigle. Elle nous balade totalement et c’est vraiment un délice que de l’écouter s’exprimer. Musicalement, cet album est aussi un régal ! On oscille entre divers univers. On y ajoute une technique parfaitement maîtrisée et cela donne une pépite qui doit impérativement intégrer votre discothèque.
S’il fallait que je choisisse un morceau préféré sur la totalité, bien que ça m’arrache le cœur de n’en citer qu’un, ce serait Sundown parce qu’il me met la chair de poule dès les premières notes.

NOTHING BUT REAL a bien voulu répondre à quelques questions que je vous livre ici :
- Comment vous êtes-vous rencontrés ? Faisiez-vous partie d’autres groupes avant de former NOTHING BUT REAL ?
L’histoire commence quand Tom (compositeur et guitariste) décide de lancer un nouveau projet sur les cendres d’une formation antérieure que David (basse) avait rejoint sur les derniers mois.
J’avais de nombreux titres plus ou moins aboutis en préparation d’un projet parallèle. Il ne manquait que les personnes pour le lancer. Après un passage d’annonce, Hanta (chant) et Eghan (batterie) intègre la formation et adhèrent plus que facilement au projet entre rock, geek et influences comics à nos heures. Tom voulait créer un univers visuel sur mesure pour raconter en musique des histoires réelles sur plusieurs dimensions et sur un fond d’univers fictif.
- Comment s’est passé le travail de composition pour cet album ? Quelles ont été vos inspirations ?
Tom arrive toujours avec une base de riff ou composition plus ou moins aboutie avec des idées d’arrangements. Chaque base a un titre pour évoquer une ambiance, des émotions en rapport avec la mélodie. Et jusqu’ici cela a bien inspiré Hanta.
Mais tout évolue avec l’écriture à 4 mains. Souvent cela commence avec Tom et Eghan qui pose la structure. Puis le titre évolue en fonction du chant de Hanta, du groove de la basse et de ce que l’on veut véhiculer comme tension et comme énergie.
Les inspirations sont variées. Cela passe aussi bien par la scène rock metal des années 90, que par la musique de films comme Hans Zimmer, par le groove et le flow du hip hop, l’électro et la recherches de textures. L’idée étant aussi de lier la musique avec le côté visuel grandissant de l’univers de NBR.
- Le COVID a énormément chamboulé tous les projets du monde du spectacle. Comment avez-vous affronté cette période et quels sont vos projets pour les mois à venir ?
Très dur pour nous et évidemment toute la scène qu’on soutien de tout cœur. C’est un déchirement de voir tous les impacts que ça a sur les vrais métiers de chacun d’une part et sur nos « métiers » de cœur qui sont un réel métier de créatif et d’artiste pour d’autres. A l’avenir on espère avoir cette chance de contribuer à faire connaitre les métiers qui gravitent autour des artistes visibles. C’est quelque chose qu’on aime faire naturellement chacun.
Du coup confiné oblige il a fallu être créatif car l’album était en cours de mixage. Il était donc impossible de shooter un clip hyper abouti. Alors on a dû improviser le clip de We are nothing but real sur fond vert. On a pris le temps aussi d’envoyer l’album à un maximum de médias. Ce n’est pas toujours simple de le faire soi-même et cibler mais globalement on a de bons retours sur des médias plutôt underground avec des gens qui ont pris le temps comme toi d’écouter au calme notre son et ce qu’on a voulu raconter. On a encore du chemin à faire et le suivant sera réellement différent… Si on te dit qu’on a minimum 15 titres dans le tuyau tu me crois ?
Nous tournons également le clip de Therapy toy totalement en lien avec le thème du morceau. Je n’en dis pas plus mais cela changera de ce qu’on a fait jusqu’ici.
Pour finir et très important nous avons aussi lancé le recrutement d’un nouveau bassiste. On a trouvé mais on n’en dira pas plus. On veut revenir en force.
La suite ? Hum, comme tous on a faim de live alors ce sera concert au maximum dès qu’on a des opportunités en co-plateaux, 1ère partie, …
J’espère donc que la situation évoluera vite positivement pour aller les voir en concert. On ne le dira jamais assez mais, même si c’est contraignant, le masque est important et ce petit effort permettra de faire revivre la scène musicale (et pas que…) qui souffre énormément de la situation sanitaire actuelle. En attendant, vous pouvez commander (si ce n’est pas déjà fait) leur album pour vous imprégner de leur univers.
A noter que le groupe a également mis le paquet dans la scénographie de leurs clips. Voici pour le plaisir de vos oreilles et de vos yeux We are nothing but real : https://www.youtube.com/watch?v=hHjEK9X7000 )
Pour les trouver sur les réseaux et suivre au plus près leur actualité : https://welisten.to/nothingbutreal
Pour écouter l’album sur la plateforme de ton choix : https://fanlink.to/dg28