Live report HELL MILITIA – MALHKEBRE – HEXEKRATION RITES @BACKSTAGE BTM 13/06/25

Par notre envoyé spécial Thy Nema

En ce vendredi 13 juin, la météo annonce une chaleur étouffante avec des annonces d’orages qui ne cessent d’être retardés. Tout ce que j’espère, c’est de ne pas être en dessous quand le ciel se décidera à tomber sur nos têtes. Direction le Backstage by the Mil, je suis bien content, le bar est climatisé, je retrouve quelque potes, en attendant que la salle de concert ouvre.

Celui-ci s’annonce prometteur, on a une belle affiche, qui commence avec Hexekration Rites, un trio qui a sorti son premier album en avril. Leur prestation dégage plein d’énergie, le son est vraiment bon, Le bassiste est plutôt effacé cependant, il trouvera sa place sur la scène, au fur et à mesure. Le chanteur guitariste, en vrai front man, assure le show. La brutalité de leur rythmique transpire par tous les pores du groupe. On a une très belle mise en bouche.

Setlist : The Grimoire Of Insanity – The Seal Of Annihilation – Apocalyptic Sermon – Chaos Absolution – Canticle For Prima Absolution – Disciple – Necrotriumph.

Les musiciens de MALHKERBRE montent sur scène et commence un concerto de larsen, à ce moment surgit de nulle part le chanteur, dans le public, un hygiaphone dans une main et dans l’autre une cravache. Son visage est enduit de noirceur, il fait une vraie déclaration de guerre, sur le chemin jusqu’aux planches. Le set est plutôt théâtrale, de temps à autre le chanteur descend pogoter avec le public. Musicalement les riffs sont vraiment accrocheurs, cependant, en live le chant donne l’impression d’un discours politique. Je pourrais dire que MALHKERBRE a inventé un nouveau genre, le « black slam métal ». Erroiak me fait remarquer que les musiciens sont effacés et que le monsieur qui chante à l’air en colère. En effet, par sa tenue et sa prestation scénique, il occupe vraiment toute la surface des planches et le public n’a de yeux que pour lui. Il me rappelle un peu crane rouge, l’ennemi de Captaine America. Malgré cela, le sens de son réquisitoire peut avoir plusieurs interprétations et nous amène à nous demander contre qui sa guerre est déclarée.

Pendant les derniers réglages de HELL MILITIA je me dis qu’une intro façon MAYHEM serait vraiment intéressante, un rideau blanc devant la scène où serait projeté leur film et qui tomberait dès les accords des premiers riffs. HELL MILITIA enchaine les titres les uns derrière les autres, il y a une réelle symbiose entre chaque musicien, et pas un ne prend plus de place sur l’autre.  Ils donnent tout pour leur public, le groupe dégage une aura autour d’eux, les lights permettent de bien distinguer tout le groupe, même le batteur est visible derrière ses futs, il a l’air bien en colère comme s’il avait passé une sale journée.Contrairement aux membres du groupe qui semblent plus en transe. C’est un réel succès, le public est conquis par leur prestation : il faut dire que ce soir,  HELL MILITIA joue à domicile.

Niveau du son, rien à redire : l’ingé derrière sa console connait bien son travail, il se faufile de temps en temps au milieu de la fosse pour contrôler son travail. Ça donne même envie de le féliciter sur son art, en lui donnant une tape sur l’épaule ou lui montrer un pouce.

Pas de festival en prévision pour moi cet été, alors j’ai vraiment été ravi d’avoir un concert de cette qualité pour finir la saison en un vrai bouquet final.

Setlist : Goathrone – Black Arts Of Crime – Lifeless Light – Fili Diaboli – Dust Of Time – Jericho – Black Fucking Cancer – Jacob’s Ladder – Corruption Rejoice

Thy Nema

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