Chronique et interview par François KÀrlek
Suite des chroniques du mois mai⊠de toute façon mieux vaut rester tranquille chez soi Ă Ă©crire des chroniques, yâa plein de pollen et surtout, vraiment plein de gens, dehors.
Et quoi de mieux pour rester confortablement chez soi quâun bon vieux rhum ? un transat ? une digestion post barbecue ? un album de « Black punk Ă©pique » ?
A défaut de proposer la totale, Azgaal est parfait pour cocher la derniÚre case.
Jâai dĂ©couvert Azgaal par bandcamp sur lequel sont disponibles 2 albums Apotheosis 2022, Barzaiel 2023 et le tout rĂ©cent EP A Mort La Tyrannie fin 2024.

Mes Ă©coutes se sont toutes faites en balade ou en accompagnement de lecture, en lâoccurrence, « La Tour Sombre de Stephen King », sĂ©rie de bouquins gĂ©niale Ă lâunivers Fantasy/Westen/SF qui se combine Ă merveille avec tous les styles de Metal. Et cela tombe trĂšs bien car Azgaal propose justement un panachage assez brillant de styles variĂ©s : Grunge Punk Heavy et Black Metal.
Premier point essentiel, Azgaal est un projet que je dĂ©crirais comme facile dâaccĂšs, dans le bon sens du terme⊠nullement simpliste mais trĂšs abordable et agrĂ©able Ă Ă©couter. Ăa paraĂźt un peu idiot Ă dire mais, alors que les productions old school/raw/low-fi sont lĂ©gion dans lâextrĂȘme (Cela fait mĂȘme souvent partie intĂ©grante du style des groupes) Azgaal propose de vraies chansons, comme autant de brĂ»lots faciles Ă retenir et distinguer entre eux.
Câest Ă vrai dire totalement logique, car si le substrat est fonciĂšrement Black Metal, avec batterie dense, chant saturĂ©, riffs malsains⊠lâessentiel de lâĂ©nergie dĂ©gagĂ©e ici Ă©voque un Metal bien rentre-dedans, Punk, Grunge, Heavy, Rock, tout simplement. Bourrin, vindicatif, certes, mais aĂ©rĂ©. Les albums et lâEP sont dâailleurs pour moi un ensemble tout Ă fait cohĂ©rent, par les visuels et par le style pratiquĂ©.

La production est vraiment un Ă©norme atout, prenante, massive, avec une dynamique et un Ă©quilibrage instrumental remarquable. MĂȘme si NaĂŻwyn est seul maĂźtre Ă bord, on a totalement lâimpression dâentendre un groupe, avec un Ă©lan commun, une entente globale et une envie dâen dĂ©coudre qui laisserait facilement imaginer un live avec pogos Ă foison.
Autre atout, le chant ! Les textes sont trĂšs comprĂ©hensibles aussi bien en français quâen anglais et permettent de trĂšs vite entrer dans lâunivers contestataire et misanthropique dâAzgaal, qui se dĂ©foule et crache sa haine dâun monde qui le dĂ©goĂ»te.
En ce sens Azgaal sâĂ©loigne beaucoup du black Metal dans son approche de composition qui consiste Ă proposer de vĂ©ritables chansons, faciles Ă mĂ©moriser et trĂšs structurĂ©es couplets/refrain.
La plupart des morceaux vous resteront en tĂȘte, grĂące en particulier Ă des riffs prenants et un chant clair trĂšs rĂ©ussi, « La guerre dans le ciel », « Rien nâest vrai », comportent des passages fonciĂšrement marquants dĂšs la premiĂšre Ă©coute, tout comme vous retiendrez Ă vie « A mort la tyrannie, Cette immonde infamie » et le « Prends ça dans ta gueule » de Double Tranchant.
Les morceaux instrumentaux ne seront pas en reste non plus, blindĂ©s de riffs canons, arpĂšges et solos sublimes, « Lâheure du Jugement » ou « The Warlock of Firetop Mountain » me ramĂšnent ainsi directement dans les annĂ©es 90, mâĂ©voquant ce que pouvaient jadis proposer Metallica et Megadeth au meilleur de leur forme.

On pourrait facilement citer tous les morceaux tant chacun présente des passages accrocheurs et une identité forte, comme autant de tubes à écouter et réécouter.
Au croisement entre un Black Metal moderne qui sait sâhybrider, se rĂ©inventer, et des sonoritĂ©s qui rappellent le meilleur des annĂ©es 90, Azgaal propose des morceaux gĂ©nĂ©reux, Ă lâĂ©nergie foisonnante, quâon a envie de reprendre en cĆur ou faire semblant de jouer en « air guitare » au bout de quelques Ă©coutes. Cela peut sembler puĂ©ril mais je mâen fous, car câest vraiment lâeffet que je ressens, et bordel ! ça fait du bien.
Un projet Ă ne pas manquer.
Bonjour Naïwyn et merci de ta disponibilité.
Pourquoi ce passage dâun format de groupe Ă un projet solo ? Est-ce une bifurcation ou une renaissance ?
Salut François et merci pour cet Ă©change. Azgaal a effectivement deux pĂ©riodes bien distinctes. La premiĂšre dizaine d’annĂ©es d’existence a surtout Ă©tĂ© de l’expĂ©rimentation. Je cherchais mon style d’Ă©criture, de son, de texte, etc. J’ai aussi testĂ© le travail en groupe.
Durant cette premiĂšre dizaine d’annĂ©es, il s’est passĂ© beaucoup de choses. J’ai travaillĂ© avec Maltkross Label, avec qui nous avons fait une tape du premier Ep « Solitude & Wisdom ». Ensuite avec Misantrof Anti-label, tenu par Vrangsinn le bassiste de Carpathian Forest, j’ai sorti un album « A Matter of Death ». J’ai aussi participĂ© Ă une compilation d’artistes pour le webzine « French Metal ». Azgaal a aussi eu quelques chroniques et autres interviews. Il y a eu donc de l’activitĂ©.
Puis, tout ça s’est conclu par un constat : Je suis mieux lorsque je suis tout seul. J’ai abandonnĂ© l’idĂ©e de groupe. Je me suis campĂ© dans le format « one man band », et dans un style d’Ă©criture musical spĂ©cifique. C’est donc plus une bifurcation.
Aujourd’hui, Azgaal possĂšde sa maniĂšre de faire du metal, ainsi que son environnement graphique. Ceci se confirme dĂšs l’arrivĂ©e d’Apotheosis. La premiĂšre pĂ©riode de ce projet est archivĂ©e sur Bandcamp, et est accessible pour les membres du « backstage ». Ăa permet aux curieux de dĂ©couvrir le parcours d’Azgaal. Je n’ai pas envie d’effacer tout ça, car ça fait partie de l’histoire de ce projet.

Ta musique me fait penser Ă beaucoup de styles : Black Metal, Punk, Heavy, avec beaucoup dâemphase et de variations ⊠Je dirais que tu pratiques du « Black punk Ă©pique », que penses-tu de cette dĂ©finition ?
(Ă©clat de rire) C’est trĂšs inventif comme catĂ©gorie ! A vrai dire, je ne sais pas comment classer Azgaal. J’en discutais avec mon camarade de PrieurĂ© il y a peu. Lui me disait que ça sonnait bien « Black Thrash ». Je trouve ça pas bĂȘte. Il n’a pas tort. Ce qui est juste, c’est que je mĂ©lange ce qui me plaĂźt. C’est donc assez hybride.
Ce n’est pas simple dâĂ©voluer avec ce genre de style de nos jours ; car je trouve que la standardisation du metal cloisonne beaucoup la crĂ©ativitĂ©. J’ai fait le choix de m’en foutre, et de crĂ©er ce que je ressens. Je suis un enfant des 90’s, une pĂ©riode oĂč les identitĂ©s musicales n’Ă©taient pas formatĂ©es. J’ai grandi comme ça, et je l’ai intĂ©grĂ© dans ma musique.
Maintenant, il y’a effectivement des Ă©lĂ©ments de base qui sont assez prĂ©sents dans Azgaal. Le black metal, le heavy metal et le grunge/punk, sont comme des piliers fondateurs. Ce sont des choses qui se retrouvent tout le temps, comme des « ingrĂ©dients de base » dans mes compositions. Ensuite, j’assaisonne le tout de diffĂ©rentes maniĂšres. Tout dĂ©pend du morceau, de ce qu’il raconte, etc.
Les solos sont nombreux et inhabituels si on te compare Ă dâautres groupes du milieu extrĂȘme. Sont-ils improvisĂ©s ou trĂšs travaillĂ©s ? OĂč puisses-tu ton inspiration mĂ©lodique ?
(sourire) Tu n’es pas le premier Ă me faire cette remarque. Je construis mes solos dâabord en improvisant, ensuite je dĂ©gage de tout ça des phrases qui me parlent bien, qui me touchent. Je me mets alors Ă confectionner le solo que je vais enregistrer.
MĂ©lodiquement parlant, j’aime aller chercher des sonoritĂ©s qu’on n’a pas forcement l’habitude d’entendre dans le metal. J’ai une affection particuliĂšre pour les modes mineurs mĂ©lodiques, trĂšs prĂ©sents dans la musique classique romantique (Chopin, Liszt, Mendelssohn, etc.). C’est d’ailleurs une pĂ©riode musicale qui est une grande source d’inspiration pour mes solos.
Je puise aussi beaucoup dans la musique orchestrale qui propose beaucoup de richesse harmonique et mĂ©lodique. Elle emploie elle aussi des modes trĂšs intĂ©ressants. Encore rĂ©cemment, j’Ă©coutais la bande originale du film Krull, composĂ©e par James Horner, qui est un maĂźtre de l’orchestration moderne. C’est une merveille d’Ă©criture musicale.

La production et le mix sont un Ă©norme atout pour Azgaal, proposant puissance et Ă©quilibre. DâoĂč te vient ce savoir-faire ?
Ce savoir-faire me vient de Pologne, par mon ingĂ© son ! (rire). Je suis complĂštement nul en matiĂšre d’ingĂ©nierie sonore. Je n’ai pas ce talent, du coup je dĂ©lĂšgue ça Ă Michal Krol et son KROL Studio. C’est un artisan hors pair, j’aime beaucoup ce qu’il fait. Il comprend trĂšs bien lâunivers d’Azgaal, et arrive parfaitement Ă lui donner un revĂȘtement sonore adaptĂ©.
Jâai lâimpression que tu fais tout en « Do it yourself », est-ce un choix (pour disposer de plus de libertĂ© par exemple) ou une nĂ©cessitĂ© ?
C’est un choix et une nĂ©cessitĂ©. Le « do it yourself » me permet en effet de rester libre, ce qui compte beaucoup pour moi. Je n’aime pas conditionner ma crĂ©ativitĂ© Ă un standard imposĂ© par le marchĂ©. L’art ne devrait pas ĂȘtre restreint de cette façon. Si c’est bien normal d’avoir un marchĂ© du metal, pour vendre ses Ćuvres, ce n’est pas pour autant Ă ce marchĂ© de dicter les rĂšgles de la crĂ©ation musicale.
Et puis, la nĂ©cessitĂ© d’ĂȘtre libre est aussi ma nature. L’expĂ©rience m’a bien prouvĂ© que je ne pouvais pas travailler en groupe, etc. Je suis comme ça. Ce n’est ni « bien », ni « pas bien », c’est juste ma nature. Je ne vais donc pas me trahir moi-mĂȘme en essayant de fonctionner autrement. Ăa ne donnerait rien de bon. Ce serait mĂȘme trahir les fans. Donc, ça ne peut pas arriver.
Lâun de mes titres prĂ©fĂ©rĂ©s, lâinstrumental « The Warlock Of Firetop Mountain » provient du livre « Le Sorcier de la montagne de Feu ». As-tu baignĂ© ou baignes-tu encore dans les univers de Fantasy/Jeu de rĂŽle ?
Oui, c’est bien vu François (clin dâĆil). Je suis un ancien rĂŽliste, toujours grand amateur de fantasy (et tout ce qui gravite autour). D’ailleurs, Ă ce titre, les vrais rĂŽlistes devraient trouver d’oĂč provient le nom « Azgaal ». Les plus fins connaisseurs devraient le deviner !
De toute Ă©vidence, je baigne toujours dans cet univers au sein duquel je trouve tout ce que le monde moderne n’apporte pas : des valeurs, de lâhĂ©roĂŻsme, de la beautĂ©, de la magie, de la grandeur d’Ăąme, et bien d’autres choses encore. C’est un bon remĂšde contre la dĂ©pravation du monde actuel.

Il y a plusieurs thĂšmes dans tes textes, dont certains portĂ©s par la rĂ©bellion et la dĂ©ception vis-Ă -vis de notre sociĂ©tĂ©. Quâen est-il ?
Il en est que je dĂ©teste le monde actuel, et ce depuis mon plus jeune Ăąge. J’ai dĂ» trouver un moyen de m’y adapter pour survivre psychologiquement. C’est ce qui fait que je suis toujours lĂ , et que j’ai malgrĂ© tout trouvĂ© du sens dans ma vie. J’aime la vie, la nature, le vivant, mais la sociĂ©tĂ© moderne me dĂ©becte. J’ai donc dĂ©veloppĂ© un style de vie marginal. Ăa a trĂšs bien marchĂ© pour moi, j’ai trouvĂ© mon bonheur en marge de ce monde de dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s.
Du coup, effectivement, c’est une source d’inspiration pour mes textes. Mes Ă©crits sont une sorte dâexutoire, de dĂ©fouloir, me permettant de cracher Ă la gueule de ce monde pourri. C’est thĂ©rapeutique, c’est formidable. Ăa devrait ĂȘtre remboursĂ© par la sĂ©cu…
Toutefois, j’Ă©cris aussi des choses diffĂ©rentes, plus posĂ©es dirons-nous. Je pense notamment à « Brecheliant », qui est un titre narrant une aventure Ă©sotĂ©rique. Donc il y a de tout, mais tout provient toujours de ma vie intĂ©rieure, donc ça reste authentique. C’est l’essentiel pour moi.
Je suppose que tu ne dois, comme moi, pas trop aimer ni lâIA, ni nos « Ă©lites », ni les influenceurs (en particulier metal) qui produisent du vide. NâhĂ©site pas, si tu le souhaites, Ă te lĂącher sur le sujetâŠ
Dans la mesure oĂč je dĂ©teste le monde moderne actuel (comme je l’ai dit juste avant), je dĂ©teste tout autant ce qu’il produit. Cette sociĂ©tĂ© n’est que vanitĂ©, nombrilisme, et dĂ©bilitĂ© profonde. Heureusement, il reste au milieu de ça de belles choses. Mais ce n’est pas majoritaire. Il va falloir attendre la fin de la putrĂ©faction de ce monde, avant d’en voir un nouveau Ă©merger. Soyons patient, et endurant !
Quant Ă ces diffĂ©rents sujets que tu Ă©voques. L’IA, telle qu’elle Ă©volue pour le moment, me fait penser au scĂ©nario de Terminator, de James Cameron. Un genre de « Skynet » est en train de prendre le pouvoir, avec cette volontĂ© (inconsciente peut-ĂȘtre) de remplacer l’humain par la machine. C’est un flĂ©au dans le domaine de l’art. L’IA est en train de prendre la place du compositeur, du dessinateur, de l’Ă©crivain, etc. C’est un carnage.
Pour les Ă©lites, ce sont rĂ©ellement ce que nous pouvons qualifier de « satanistes ». C’est-Ă -dire des gens avides de pouvoir, de domination, et de jouissance Ă©gotique ultime. Ils esclavagent les humains, vampirisant leur vie, leur Ăąme, leur Ă©nergie vitale ; tout ça pour le plaisir du pouvoir. Ils sont psychopathiques et pervers. Face Ă eux, les « petits satanistes du metal » sont bien ridicules. Ce sont plus des diablotins que des dĂ©mons. Les vrais dĂ©mons nous gouvernent…
Et concernant les « influenceurs metal », pour ne rien te cacher, je ne les regarde pas. Je ne sais pas ce qu’ils font, ce qu’ils disent, etc. Je regarde parfois des podcasts et des Ă©missions, un peu au hasard de mes pĂ©rĂ©grinations sur la toile. Mais c’est tout. Ăa m’est arrivĂ© de trouver des trucs sympas. Mais bon, je ne suis pas du tout bien renseignĂ© sur le monde mĂ©diatique du metal. Tu dois en savoir bien plus que moi !
Il y a une grande cohérence entre tes 3 derniers artworks, dessin en noir et blanc, textes en jaune, dans un style qui fait comics. Qui les réalise ? Comment reflÚtent-ils ta musique ?
Oui, cette cohĂ©rence est voulue. C’est l’artiste illustrateur Mohammed Hoirul qui me fait ça. C’est un type super talentueux, Ă©videment fan de metal, et qui a travaillĂ© pour pas mal de groupes dĂ©jĂ (Beyond Shadows, Blastanus, Calling The Skies, etc). Du reste, c’est moi qui insiste pour le noir et blanc, afin de garder le style BD/Comics. C’est un style graphique que j’affectionne tout particuliĂšrement.
Ces artworks nous plongent dans le monde des anges, et l’Ă©sotĂ©risme qui s’y rattache, le tout avec un visage plus appropriĂ© Ă notre Ă©poque. Azgaal puise en grande partie son inspiration dans un rapport trĂšs personnel que j’entretiens avec ces entitĂ©s. Loin des caricatures qu’on peut voir et entendre Ă leur sujet, les anges sont des forces spirituelles trĂšs particuliĂšres. Elles me parlent beaucoup.
Elles peuvent ĂȘtre d’une grande violence, toujours dans un but d’ordre et d’Ă©quilibre naturel. C’est un sujet qui occupe beaucoup mon esprit. Les vieux textes regorgent de donnĂ©es Ă ce sujet, et ce sont mes lectures favorites. Car, comme je l’ai mentionnĂ©, Azgaal est sous-tendu par de profondes inspirations Ă©sotĂ©riques.
Tu prĂ©pares un split avec Werna Wolf, rencontre du PhĂ©nix et du Loup. A quoi doit-on sâattendre ? Penses-tu coopĂ©rer musicalement Ă lâavenir ?
Oui, tout Ă fait. Cette idĂ©e est nĂ©e spontanĂ©ment. J’ai dĂ©couvert la musique de Werna Wolf il y quelques mois, et j’ai tout de suite accrochĂ©. On correspondait dĂ©jĂ un peu avant ça, partageant des passions communes. Et puis, je lui ai proposĂ© de faire un split comme ça, pour le plaisir de faire de la musique, tout simplement.
Il a trouvĂ© ça intĂ©ressant. Je lui ai proposĂ© de reprendre un de mes titres en version « Werna Wolf », et moi un des siens en version « Azgaal ». Puis, enfin, de faire un morceau commun. Les deux premiers sont dans la boĂźte, et nous terminons le troisiĂšme (ça traĂźne un peu Ă cause de moi, je l’avoue…). Je suis ravi de cette collaboration, ça donne un super rĂ©sultat. Et je remercie Werna Wolf pour sa patience avec moi ! (rire)
Merci pour tes réponses, je te laisse le mot de la fin.
Merci Ă toi pour cet entretien. Je ne suis pas un as de la communication, et Azgaal manque de visibilitĂ© Ă cause de ça. Alors c’est vraiment apprĂ©ciable de ta part, que tu te sois proposĂ© pour cet Ă©change. Je te remercie sincĂšrement.
Je finirais en invitant les lecteurs Ă Ă©couter Azgaal, Ă en faire la promotion sâils aiment, ça aidera le projet Ă Ă©voluer ! Pour le moment je n’ai pas de label, ni de moyen de presser des CDs, vinyles, etc. Tout est donc disponible uniquement en ligne. J’ai une boutique pour le merch https://tonethreads.com/azgaal/ , ça permet de se procurer des t-shirts pour ceux qui le souhaitent.
VoilĂ , tout est dit. Bon vent !
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