Live report de Kevin Ritualist Paininyourneck

Repurgator : 
Dès le premier riff, on sent que la tronçonneuse va nous fendre les os. Une seconde guitare ronfle. La basse se fait bien lourde comme un marteau et la batterie bastonne le public qui, au début était timide, devient une mer de Zombies assoiffés de Death Metal… Puis la voix caverneuse du chanteur vient hanter la conscience de chaque témoin et des solos guitares à briser même les nuques les solides….Vraiment un groupe qui fait penser à un groupe de Cannibals d’outre-tombe, oupss d’outre-Alantique… Made in Île de France !!!!

Villes Ardentes : 
En fond de scène est passé un petit film en noir et blanc, « Villes Ardentes » en plein milieu. Un guitariste, une basse, un batteur (A.Bleton, Salut à toi !!!) entrent sur scène…. Puis entre Oaan. Le corpse paint flamboyant et la ceinture de balles en guise ceinture. Ici, il n’y aura pas de répit. Enchaînant des morceaux de l’EP et de l’album  » Années rouges ». Oaan donne tout, voir plus !!!! Ça blast sans répit et ça crache tout le venin. 
Groupe rare à voir en live. 
Mais quel concert !!!! 

Nervous Decay: 
Un groupe Death plutôt groove. Très direct dans leur façon de jouer (très rentre dedans !!!). Des solos guitares qui adoucissent un peu rythme pour mieux repartir dans ce Groove Death. Ils donnent tous de leur personne et ça ressent. Il y a un vrai côté Cowboys from Hell avec cette agressivité du Death. Très bonne expérience.

Circles Ov Hell : 
À défaut de vraies flammes, la fumée inonde la salle. Premiers accords de la guitare et de basse, le tonnerre sortant des fûts, Kratos arrive sur scène. Et la descente en enfer commence. La lumière se fait chasser par la noirceur de plus en plus en suivant chaque cercle. Ici, le Metal sert les textes de la « Divine Comédie » de Dante. C’est vraiment la force de Circles Ov Hell. Un subtile mélange entre le classique et le moderne. 
Une réussite ! Aussi bien sur disque que sur scène. Les artifices sont discrets mais extrêmement impactants. Le costume de Kratos troué par les flammes infernales, le masque de Nico (Guitare) offrant des traits déformés par la douleur de l’Enfer.
Superbe prestation pour cette sortie d’album (lequel a presque entièrement été joué !!!) .

Résumé de la soirée:
4 groupes ultra solides dans leur genre dans une salle gérée par une équipe aussi professionnelle que extrêmement humaine. 

Sur scène, on parlait de l’Enfer. Et au bar, c’était le paradis !!!!

The Ritualist