Au Hellfest cette année, le stand des Editions des Flammes Noires accueillait des auteurs pour des séances de dédicaces dont Heckle Freux, qui présentait sa trilogie.

Sur l’étal, se trouvaient devant moi L’Affaire du poireau vinaigrette, Poireaux & Châtiments ainsi que Le côté obscur du poireau sortis aux éditions Nombre 7. J’étais assez étonnée de voir ces livres ayant tous pour point commun le poireau. Tiens, bizarre, un thriller culinaire ?…Je le fus encore plus en croisant une bande de jeunes qui en brandissaient durant les concerts et se faisant appeler ‘le gang des poireaux ». Bien que n’ayant absolument rien à voir avec l’auteur, je me suis dit que la coïncidence était troublante. Et d’entendre les échanges entre l’auteur et le public, lui qui parlait avec tant de passion et usant d’un humour certain. Voilà ! Ma curiosité était titillée, je voulais découvrir ce que nous avait mitonné Heckle Freux !
De retour à Paris, et en pleine dépression post-festival, j’ai attaqué L’Affaire du poireau vinaigrette. C’est ainsi que j’allais faire la connaissance de Sam, le plus grand criminel que le monde ait jamais connu, et de Christophe, un petit gars sans histoires. Deux personnes que tout oppose mais que le destin va faire se rencontrer par le biais d’une petite annonce qui allait changer le cours de leur vie, enfin surtout celle de Christophe ! Parce que signer un pacte avec le Diable, c’est vraiment de la gnognotte à côté d’un pacte avec Sam !

Parce que Sam est un bien étrange personnage. Rien ne lui échappe, il a une perception des choses extrêmement aiguisée, il comprend, il sait, il analyse et il agit ! Même entre les lignes d’une page blanche, ses facultés exceptionnelles lui permettent de déchiffrer les messages cachés. Rien ni personne ne l’arrêtera tant que son contrat ne sera pas rempli. Changeant d’identité comme on change de chemise, il est insaisissable, telle une anguille. Parce que Sam est LE génie du crime ! Et c’est l’histoire de Sam que nous allons retrouver tout au long de ces 3 opus, écrits avec beaucoup d’humour. Ah ça ! Oui, vous allez rire mais aussi vous cultiver parce que Hekcle Freux a fait usage d’un nombre impressionnant de références musicales, cinématographiques ou encore littéreaire. Ceci rend la lecture encore plus intéressante et nous permet de nous lancer le défi de la référence. J’ai passé un super moment en compagnie de cette trilogie.
Mais je vous entends vous poser la question « Pourquoi le poireau ?? » Impossible de tout vous dévoiler, j’ai déjà vendu la mèche sur les activités de Sam et en savez beaucoup trop. Je suis moi-même en danger et vous conseille de faire bien attention si vous croisez un spécimen d’allium ampeloprasum var. porum car sa prochaine cible pourrait bien être vous…
Nous avons pour coutume chez Satan d’échanger avec les artistes et auteurs. Heckle Freux répond ci-dessous à nos questions.

Préambule
Salut à toi pote de Belzébuth, héritier de l’enfer, apôtre de l’ombre, affidé du grand cornu,
Sache jeune sataniste que c’est d’abord avec circonspection que ma première lecture a parcouru la liste des questionnements que tu avais à mon sujet. Je pensais qu’un enfant de damnés comme toi irait chatouiller mon intimité, violenter mes certitudes, décortiquer mes raisonnements les plus fallacieux… Étrangement tes intentions semblaient drapées du linceul de la bienveillance.
Mais je n’en suis pas resté là. J’ai allumé quelques bougies noires, retourné un crucifix, éteins la lumière, tandis que Em Nome Do medo de Moonspell commençait à tapisser mon salon de son ambiance lugubre. C’est alors que je compris ton intention cachée. En acceptant d’être entrainé dans le tourbillon de cette confesse, je signerai mon entrée dans ta confrérie, je scellerai un accord avec ton guide, au risque de souiller ma plume, de ne plus faire qu’un avec ses commandements les plus funestes, au risque de devenir l’un des vôtres.
Soit. S’il doit en être ainsi.
Mais il y a un autre scénario. Une autre fin possible. Peut-être, in fine, que c’est toi qui deviendras fan de poireaux mortifères, addict à mes légumes assassins.
Let there be rock.

Bonjour Heckle (Arnaud), merci de répondre à ces quelques questions.
Salut à toi ô mon frère, salut à toi peuple khmer, salut à toi l’Algérien, salut à toi petit indien, salut à toi rebelle afghan, salut à toi le dissident,
D’où te vient ce surnom ? As-tu perdu Jeckle en route ?
1992 : la nouvelle vient de tomber, Bruce Dickinson quitte Iron Maiden. Le monde avance donc vers sa fin, marchant d’un pas lourd, pieds nus, dans des cendres angéliques saupoudrées par Faith No More. En guise de veillée funèbre, Ozzy organise son premier Fest. Alice in Chains nous le confirme : nous ne sommes que poussière.
Il est alors temps pour moi d’écrire mon testament. Je l’imagine publique, aussi je me lance dans la création d’un journal, avec mon compère de toujours. Nous cherchons un pseudo, un nickname comme ils disent dans le milieu. Oiseaux de bon augure nous sommes, corbeaux nous devenons. Freux sera notre patronyme, Heckle & Jeckle nos prénoms.
Peux-tu nous présenter ton parcours d’écrivain ? En particulier comment en es-tu venu à l’écriture ?
Je constate jeune sataniste que tu ne te contentes pas de simples réponses : tu creuses aux confins des profondeurs de mon âme. Bien.
L’écriture est ma drogue, tu l’as compris.
J’ai dansé ma première valse avec elle dans deux journaux étudiants avant-gardistes nommés Faux-Frères et Epitaph.
Taste me you will see, more is all you need, dedicated to, how I’m killing you.
Je me suis ensuite totalement abandonné à elle dans divers webzines où, comme toi, je déversais mes psaumes critiques autour d’albums de musique amplifiée.
My eyes are blind but I can see the snowflakes glisten on the tree.
C’était fini, la messe était dite. Ma dépendance émotionnelle à l’écriture était devenue totale. Alors que ma carrière journalistique s’approchait de son crépuscule, il me fallait une dose de plus, une came plus forte encore. Mon ordinateur s’ouvrit comme un passage vers une nouvelle dimension. J’écrivis les premiers mots de ma vie de romancier : Je suis un tueur. Sam le Fantôme venait de frapper à ma porte.
I caught you knockin’ at my cellar door. I love you, baby, can I have some more ? Oohh… The damage is done.
Peux-tu présenter ta saga aux néophytes ? Était-ce le projet initial de te lancer dans une trilogie ?
Please allow me to introduce myself, I’m a man of wealth and taste, but what’s puzzling you is the nature of my game.
La Saga du Tueur au Poireau est une trilogie de polars improbables, sombre et drôle à la fois, scénarisée comme une épopée de Tolkien et surprenante comme une partition de Tool. C’est un saut périlleux littéraire, entre Gotlib et Frédéric Dard.
Le lecteur est invité à suivre la carrière professionnelle de Sam le Fantôme, autoproclamé plus grand Tueur de l’Histoire de l’Humanité, mais qui ne s’avère fiable que dans le ratage époustouflant.
Sache que lorsque mes lobes encéphaliques démarrèrent mon premier Opus, L’Affaire Du Poireau Vinaigrette, j’étais persuadé qu’aucune maison d’édition ne voudrait publier pareil roman : hors des codes, en marge des conventions du genre, avec ses chapitres courts et sa double narration.
Je fus donc estomaqué que Nombre 7 s’emballe pour ma prose, que les chroniqueurs s’enflamment autour de mes histoires. J’étais contaminé par le virus, lancé vers le tome 2 et l’ultime tome d’une trilogie : le 3.

Pourquoi cette fascination pour les poireaux au point d’en faire 3 romans ?
C’est un hasard reconverti en idée saugrenue, une blague mue en running gag, un accessoire transformé en rôle principal, un légume devenu symbole, un symbole converti en totem. C’est l’effet papillon de la créativité, personne ne sait pourquoi, ni même comment. Mais ça continue de me faire marrer. J’écris des polars un peu noirs : le décalage avec l’image basiquement simpliste du poireau est un étendard inattendu pour mon humour si particulier.
I crafted dreams within the veil, a spark of life to make them dream.
Tes romans fourmillent de références musicales, cinématographiques ou littéraires assez diverses. Quelle est l’importance de ces univers dans ta vie ?
Les anciens disaient donc vrai à ton propos, jeune sataniste : tu es la fille spirituelle de Confessions Intimes, le Pokémon évolué de l’Amour est dans le Pré. Ton voyeurisme n’a aucune limite. Je suis sur ton divan et tu veux tout savoir. Je m’incline.
With the light out, it’s less dangerous. Here we are now, entertain us.
Lorsque j’ai écrit L’Affaire du Poireau Vinaigrette je ne pensais pas être lu, encore moins publié. Je me faisais des shoots d’écriture par petite dose : des chapitres courts, de quelques pages seulement, pour ne pas trop perturber l’ancien chroniqueur que j’étais. Avant de démarrer un chapitre, je prenais une thématique sympa, prétexte à l’utilisation d’un vocable fleuri et chatoyant. J’envoyais ensuite mes chapitres finis à Jeckle, mon unique lecteur de l’époque. J’y planquais des références musicales pour challenger son esprit brillant. C’était un jeu. Tous ces chapitres, les uns après les autres, finirent par tisser le fil conducteur narratif de ce premier volet de la Saga du Tueur au Poireau.
Lorsque j’ai reçu les premiers avis lecteurs, après la sortie de l’Affaire du Poireau Vinaigrette, je me suis rendu compte que tout le monde avait aimé cette lecture en trois dimensions : l’histoire de ce tueur ridicule et psychopathe, les messages un peu plus développement personnel, portés par le deuxième narrateur (pas le Tueur, l’autre), et les références culturelles et musicales cachées. Derrière mon titre aux relents de légèreté, il y avait du contenu, de la consistance, de la matière.
Je suis convaincu que c’est une recette magique pour cuisiner un bon livre : une histoire surprenante, des personnages qui percutent, des convictions sans pathos, des références, du vécu… beaucoup d’humour. J’ai gardé ces principes dans Poireaux & Châtiments et dans Le côté Obscur du Poireau, tout en y gagnant en assurance, en expérience.
Je suis un enfant de la Pop Culture, un bouffeur de Marvels, un collectionneur de Vinyles, le descendant de Philippe Manœuvre, Marc Toesca et Ben Barbaud. C’est central dans ma vie. Je ne m’en rends même plus compte. Cette trilogie est une déclaration d’amour au rock et au metal qui coulent en permanence dans mes veines.
Est-ce que tes goûts musicaux sont aussi éclectiques que les références que l’on peut retrouver dans la trilogie ?
On a tous dans l’cœur une petite fille oubliée, une jupe plissée queue d’cheval à la sortie du lycée.
J’écoute du rock dans sa définition la plus large. Les quatre albums que j’ai le plus écoutés cette année sont Rumours de Fleetwood Mac, Machine Head de Deep Purple, Alice In Chains Unplugged, et End Time Signals de Dark Tranquility. Tu peux rajouter Ghost, Amorphis, Tagada Jones, U2, AC/DC, Sabaton, David Bowie, Bad Religion…

Sam/Bob/Bill est un personnage vraiment atypique. Est-il le fruit de ton imagination ou t’es-tu inspiré d’une connaissance (ou bien alors est-ce un peu de nous tous) pour le créer ?
Sam le Fantôme est le point d’ancrage central de la trilogie. Il change de pseudo dans chaque tome, pour rester anonyme, mais c’est aussi une façon pour moi d’illustrer son évolution : il devient Bob le Démon dans Poireaux & Châtiments, et Bill le Kaiser dans Le côté Obscur du Poireau.
La genèse de Sam, ce sont les tueurs incapables du film Un Poisson Nommé Wanda. Ensuite il a pris son autonomie. Je ne crois pas m’être inspiré de qui que ce soit. Sam le Fantôme est unique, une création divine inexpliquée (je le cite). Je me suis souvent dit en écrivant que c’était lui qui dictait mes mots, qui fabriquait l’histoire. Combien de fois ai-je changé mes plans initiaux parce que Sam venait de dynamiter mon scénario de départ ?
Il est fou, mythomane, paranoïaque. La seule règle que je me suis imposée avec lui : aucune règle, aucune limite. Il décide. Je m’adapte.
Look in the mirror, my friend, that’s where you’ll find the true enemy.
On sent un côté très loufoque dans ton œuvre. Si on te dit que Desproges ne semble pas loin ça te fait quoi ?
J’ai vu Pierre la semaine dernière. Il m’a dit qu’il aimait beaucoup ce que je faisais. Je lui ai répondu que moi aussi j’aimais beaucoup ce que je faisais. On a déjeuné avec Antoine De Caunes, Marcel Gotlib, Pierre Richard et Michel Audiard. Tous ensembles on a philosophé sur les paroles de Bashung et de Noir Désir. Il y avait du vin à table, bien sûr.
Tu es le créateur de la lipogrammaphore. Peux-tu nous expliquer de quoi il s’agit ou nous en faire une petite démonstration ?
Les paroles houblonnées dont tu parles sont de pâles références à une pale ale.
La lipogrammaphore est une phrase ou une succession de phrases où s’enchainent des mots, reliés entre eux par une lettre de moins : paroles – parles – pales – pale – ale.
La première que j’ai écrite, je n’ai pas fait exprès. Jeckle a cherché si cette formule de style existait. Aucune trace, alors on a inventé le nom. Ça nous fait un fait d’armes inutile à raconter à l’apéro.
We drink beer and raise our glasses high, we are the metal crew, that’s what we do.
Attention Monsieur Freux, minute philosophique ! En vous basant sur votre expérience d’écrivain, pouvez-vous réagir sur ces deux citations ? Vous avez 2h !
- L’humour est comme le café : meilleur très noir.
- L’humour est l’impolitesse du désespoir.
What the fuck ?! What the fuck ?! What the fuck is going on ?
Mais enfin ! Qu’est-ce qu’il t’arrive jeune sataniste ? On est là, tranquilles à la fraîche, décontractés du gland, et toi tu me balances deux citations d’illustres philosophes inconnus (ou alors connus dans les milieux autorisés, mais toi et moi les milieux autorisés, on n’y est pas).
Sache d’abord que l’humour est une chose beaucoup trop sérieuse pour être confiée à des rigolos. Enfin, pour répondre à ta question, l’humour c’est comme les essuie-glaces : ça n’arrête pas la pluie mais ça permet d’avancer.
Tu es aussi musicien, ton univers littéraire s’imprègne-t-il de musique ? Si oui de quelle manière ?
Heavy Metal is the law that keep us all united free, a law that shatters earth and hell.
Je chante dans le groupe Electric Beans, (punk rock en français). J’en écris les paroles. Si un soir de pleine lune tu écoutes les Beans, si tu lis la Saga du Tueur au Poireau sous une pluie d’étoiles filantes, alors tu saisiras le sens caché de mon quotidien : la musique et l’écriture sont les deux mamelles d’une même pièce. Les mélodies s’imprègnent de mes paragraphes, mes mots se nourrissent des notes. Je n’écris jamais sans un fond sonore. Voilà docteur, j’espère que ce n’est pas trop grave. Je vous dois combien ?

Que nous prépares-tu pour la suite de ton œuvre ?
Dans le tome 3 de la Saga du Tueur aux Poireaux, Bill le Kaiser porte la folie et la paranoïa à un niveau tel que je n’ai pas voulu risquer de décevoir le lecteur, de faire moins bien, en tentant un tome 4. Avec courage, j’ai donc clôturé la saga avec Le Côté Obscur du Poireau. Cette décision m’honore, en tout cas c’est ce que m’a dit Sam le fantôme.
Aujourd’hui, enfin libéré de l’influence du poireau, je suis au milieu de l’écriture de mon nouveau roman. Je demeure dans mon univers de prédilection : j’écris un polar noir, avec un scénario et une construction bizarre, avec plusieurs lectures, et des personnages déjantés. Ce n’est pas la suite.
Je planifie une sortie pour l’été prochain.
In the book of lies, we are the authors, every page we write, we create our own monsters.
Avec de tels romans, tu dois déjà avoir une horde de fans en délire. As-tu des anecdotes sur les rencontres avec tes lecteurs (le meilleur et le pire) ?
Help me there’s a fan who’s playing on my guitar, we’ve got vibrations coming long from the floor.
J’ai écrit de longs chapitres supplémentaires, à la fin de mes livres, en guise de bonus. Évidemment cela peut être frustrant pour le reporter d’investigation que tu es, avide de scoops, affamée de révélations, mais comme tu as pu t’en rendre compte à la lecture de cet interrogatoire, je ne suis pas Chattam ou Thilliez. Avec ces bonus généreusement offerts, ma volonté était de tisser un lien authentique avec chaque nouveau membre de la Confrérie du Poireau de Metal, ces amoureux de la Saga. Nos échanges via les réseaux sociaux sont légion. Nos dialogues pendant les salons du livres sont souvent abscons pour les profanes, mais riches et drôles.
Une anecdote ? Je reçois plusieurs fois par semaine en mp des photos de poireaux, ou de plats cuisinés avec des poireaux, et ce simple message : « Ça me fait penser à Sam. »
Quelqu’un qui lirait ma messagerie me prendrait pour un jardinier ou un vendeur de légumes primeurs.
Cette année j’ai croisé au Hellfest une horde de cinglés, avec des poireaux dans les mains. Pour son, anniversaire ils avaient offert ma trilogie à leur pote qui se fait appeler l’homme au poireau. Je suis venu me présenter à eux. Ils ont hurlé « Ah c’est toi !!! ». On s’est pris dans les bras et en photos comme des membres d’une même famille.
Pour finir de mieux te connaître, peux-tu nous donner tes trois albums préférés ? Trois films ? Trois livres ?
Pour les albums, jeune psychologue sataniste en herbe, je t’ai déjà répondu. Tu m’excuseras donc aisément si je n’alourdis pas inutilement ce ping pong journalistique déjà prolixe.
Au demeurant, sache que ma posologie filmographique m’impose une dose annuelle de Seigneur des Anneaux, de Rock Academy, et de Tontons flingueurs.
Pour ce qui est des livres, ma bible est sans conteste possible l’intégrale des éditos de Marcel Gotlib, éternelle égérie de Fluide Glacial.
I love rock n’roll, so put another dime in the jukebox, baby.
Question subsidiaire : on t’a croisé au Hellfest cette année. Le festival suscite toujours pas mal de polémique, surtout chez les « puristes » : Trop cher/des groupes pas assez Metal/c’est Disneyland etc… Comment vois-tu le Hellfest ? Quid des autres festivals ?
Je laisse aux impies la paternité de leur volonté contestataire. La critique est facile pour celui dont le céans épouse les formes de son canapés Ikéa en imitation vachette.
Je n’ai de mot pour remercier le ciel d’avoir inventé le Hellfest. Peu m’importe le climat, la programmation ou l’âge du capitaine, ce sont pour moi 4 jours de respiration, quatre jours de bonheur, les seules quatre journées de l’année où je ne suis entouré que d’êtres humains polis, bienveillants et avec un sens de l’humour sans limite.
Raise your horns, raise them up to the sky. We will drink to glory tonight. We will meet where beer never ends.
Nos invités ont le mot de la fin, c’est à toi !
Cher lecteur,
Je te promets, comme Satan, que mes poireaux t’en boucheront un coin. Si tu as envie d’en gouter la saveur unique, les Editions des Flammes Noires te les proposent sur leur site, sinon nous nous verrons sur leur stand, au prochain Hellfest (mon 16ème d’affilée).
A tout le monde, à tous mes amis, je vous laisse, je dois partir.
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