Furie Arménienne, écrit par Maxence SMANIOTTO et François MARTIN, paru aux Editions des Flammes Noires, retrace l’histoire de la musique metal en Arménie depuis l’ère soviétique (1960 environ) à ce jour. Ce pays, vieux de 3000 ans et fort d’une Histoire très riche et troublée par de nombreux conflits et traumatismes, est un microcosme musical particulier car il se situe à un carrefour des cultures et civilisations occidentales et orientales. Furie Arménienne parle de musique mais aussi de l’Histoire de ce pays. C’est d’ailleurs une très belle initiative car peu connaissent réellement son passé. Ce livre est extrêmement riche en références, vous passerez presque autant de temps que moi à lire qu’à écouter les titres, EP ou albums mentionnés et ferez de fabuleuses découvertes, croyez-moi !

Qui mieux que les auteurs pour parler de Furie Arménienne ? On inverse donc les rôles, et ce sont eux, cette fois, qui sont interviewés.

Maxence, François, merci d’accepter de répondre à ces quelques questions pour éclairer les lecteurs.
Commençons par le commencement, pouvez-vous vous présenter et nous expliquer pourquoi avoir choisi d’écrire sur le metal en Arménie et de sa diaspora ?
Maxence : En ce qui me concerne, j’ai un parcours un peu tortueux, mais où il est néanmoins possible de déceler un fil rouge. Je suis né et grandi en Italie, sur les côtes du lac de Garde, mais je vis en Provence, où j’exerce le métier de psychologue. J’ai vécu deux ans en Arménie, entre 2014 et 2016. J’en avais profité pour voyager en Iran, en Géorgie, Ukraine, Turquie, puis je suis rentré en France.
Je suis un grand lecteur : romans, livres d’histoire, de philosophie, de géopolitique. Mes références sont assez variées. Elles vont de Louis-Ferdinand Céline à Albert Camus, de Cormac McCarthy à Dan Simmons, de Carl Jung à Karl Marx, de Platon à Carl Schmitt et Simone Weil. Je porte une attention particulière à la géopolitique, avec des auteurs tels que Samuel Huntington, Aymeric Chauprade et Zbigniew Brzezinski, et aux auteurs pérennialistes tels que René Guénon, Seyyed Hossein Nasr, Raymond Abellio et, en un certain sens, Mircea Eliade. Et puis, bien entendu, les historiens – Fernand Braudel et Lev Gumilev. Mythologie, tradition primordiale, psychologie des profondeurs… l’être humain cherche toujours à comprendre qui il est et d’où il vient.
J’ai également grandi dans les milieux metal, surtout en Italie, où je me retrouvais dans les codes et les valeurs qui structuraient ces milieux à cette époque là, et je cherche toujours à comprendre quelle est la dimension transcendantale de cette musique, sa métaphysique.
Avant Furie arménienne j’avais publié déjà trois livres. Le premier, L’Arménie au-delà des clichés, en 2018, où je raconte mon expérience en Arménie et dans d’autres pays. Les deux livres successifs furent deux romans. Le procès des dieux, auto-édité en 2020, est un roman métaphorique qui met en scène le procès de la Modernité contre les dieux grecs. Le troisième livre, Le Village refondé, sorti en 2021, est une tentative de raconter la Provence, cette ancienne terre à la géographie sacrée, cœur culturel de l’Europe médiévale, en exposant ses côtés plus sombres, païens.
J’aime tout ce qui fait sens, qui s’enracine dans une métaphysique, tout ce qui participe au collectif et ce qui, du fait de ses exceptionnalités, dépasse la masse et se projette dans l’universel.
Il me fallait donc me confronter à la musique metal, tenter de la raconter. En abordant l’histoire de la scène arménienne, j’ai donc voulu raconter le metal à travers l’Arménie et l’Arménie à travers sa scène metal. Pour cela, j’ai été aidé par François, qui connaissait très bien certains artistes de la scène arménienne, et qui m’a beaucoup aidé, lui et son épouse Naré, pour un grand nombre d’interviews. C’est lui qui a donné l’idée d’interviewer Ian Gillan.
J’ai en projet d’écrire à nouveau sur le metal, mais en une optique très différente, on verra bien.
François : Salut, merci pour ton retour de lecture et cette interview ! Je suis François MARTIN, je suis de Saône et Loire, en Bourgogne du Sud. J’ai pour ma part un grand-père arménien et j’étais parti en 2013 sur les terres d’une partie de mes ancêtres pour les découvrir. J’ai vite sympathisé sur place avec quelques membres de groupes metal d’Arménie entre autres comme Daniel Movsisyan (Bokrag, Divahar, Blood Inheritance), Robert Meliksetyan (Ildaruni, Blood Inheritance)…
Ce livre était donc pour ma part une forme de remerciement pour leur accueil chaleureux !
En outre je m’occupe avec un ami du label Murmur’s Legion, où l’on propose des petites séries limitées de k7 audio, et de Droidanlmür, qui est un projet solo de petites séries de patchs officiels de groupes de hard et heavy, généralement français.
On sent un attachement profond aux racines, presque viscéral comme peuvent en témoigner les artistes tout en étant tournés vers un avenir qu’ils aspirent meilleur. De même pour les expatriés qui vivent dans un autre pays, la culture arménienne perdure bien au-delà des frontières. On ressent aussi une fierté de faire partie de ce peuple. Pensez-vous que l’Histoire, la musique et cette fierté sont indissociables du metal arménien ?
Maxence : A mon sens, oui, ils sont indissociables. C’est ce que j’ai pu constater ; il est très rare de rencontrer un artiste arménien engagé dans la scène métal qui ne fait aucune allusion à l’identité arménienne, à son histoire. Au moins un symbole sur la pochette, ou un titre contenant une référence historique, on les trouve. Ceci n’est pas étonnant, puisque l’identité est ce qui a permis à ce peuple de survivre malgré les multiples catastrophes qui se sont abattues sur lui. Composer de la musique métal et la jouer est, pour eux, un autre moyen pour faire vivre l’identité de l’Arménie et la faire exister. Il y a une dimension métaphysique, une destinée assumée, une responsabilité que la plupart de ces artistes arméniens acceptent comme étant un honneur et une obligation.
François : L’Histoire, la musique trad arménienne et la fierté sont indissociables du metal arménien tout simplement parce qu’elles sont indissociables du peuple arménien en général.
Pourquoi, selon vous, la scène metal arménienne s’exporte-t-elle si difficilement ? Des labels internationaux produisent certains artistes pourtant…
Maxence : Les raisons sont multiples. D’abord, et c’est ce que disaient la plupart des artistes que nous avons pu interviewer, le manque de motivation et de temps. L’Arménie reste un pays pauvre, avec peu de moyens, petit et géographiquement isolé. Ça ne favorise pas beaucoup l’épanouissement d’une scène très modeste. Ensuite, la prétention de certains jeunes de croire avoir succès en seulement quelques morceaux. Ils produisent deux ou trois chansons et puis ils laissent tout tomber, par caprice. Tant mieux – ça laisse la place aux musiciens sérieux, qui ont appris l’endurance.
En outre, ce n’est pas évident d’obtenir un visa pour jouer à l’étranger, ce qui réduit davantage les possibilités de se faire connaître en dehors de l’Arménie. Internet aide, certes, mais ce n’est pas suffisant. Il faut aussi de la présence sur scène, du professionnalisme, des contacts et un bon plan de communication.
Mais les choses sont en train de changer. A mon sens le succès d’Ildaruni est en train de tirer la scène vers le haut et de redonner envie aux artistes anciens d’évoluer ou tout de même de reprendre leurs instruments. Je pense à Eternally Scarred, qui en septembre 2022 a publié son second album presque dix ans après le premier. Il est sorti chez Satanath Records, qui est un label géorgien, et est une coproduction entre ce label et More Hate Records, russe. En outre, à ce qui paraît DivahaR va se mettre au travail pour créer des nouveaux morceaux, et Adana Project est arrivé à se produire en concert à Dubaï. J’aime également penser que le fait d’avoir interviewé ces artistes et publié le livre a participé à leur donner envie d’avancer !
François : Le groupe Ildaruni a récemment commencé ses tournées à l’étranger. D’abord en Grèce, puis en Roumanie. Une tournée en Europe de l’Est était prévue mais annulée en raison du covid et de la situation en Ukraine. Je verrais bien jouer ce groupe par exemple en France dans des festivals comme le Cernunnos Pagan Fest.
La zone géographique de l’Arménie et les difficultés de mobilité du citoyen arménien dans certains pays occidentaux ajoutent à la complexité du problème. Peut-être également un manque de rigueur dans la gestion des groupes pour certaines formations ?
Vous avez effectué un travail colossal de recherche. Connaissiez-vous tous les artistes évoqués dans votre livre ? En avez-vous découverts au cours de votre exploration musicale ?
Maxence : Personnellement, non, mais François, oui. Je m’étais rendu à deux ou trois concerts metal à Erevan, où j’ai découvert des groupes comme Ayas et DivahaR, puis j’ai commencé à regarder un peu sur metal archives afin de reconstruire la chronologie des bands arméniennes depuis les années 80 et avoir des repères. YouTube, Discogs et Bandcamp ont fait le reste.
François : Après mon retour d’Arménie et ma rencontre avec les métalleux de Erevan je me suis mis à rechercher et répertorier les groupes ou artistes en lien avec l’Arménie pour mon plaisir. Des débuts du rock, voire du blues jusqu’aux groupes de black et autres musiques extrêmes. Plus tard, Maxence (que j’avais rencontré quelques années plus tôt à un concert à Erevan) avait écrit sur Facebook qu’il souhaitait écrire un livre sur la scène metal arménienne. J’étais rentré en contact avec lui et lui avait envoyé mon document avec mes anciennes recherches. Maxence me proposa de me joindre au projet et c’est comme ça qu’on a commencé à bosser ensemble.
Tout ça pour dire que les recherches et découvertes de groupes ont été continuelles depuis avant le projet du livre jusqu’à aujourd’hui.
J’ai rencontré une bonne partie de la scène en me rendant sur place pour terminer le livre lors d’interviews ou d’apéros.
J’aimerais profiter de ta question pour citer quelques autres groupes arméniens qui n’ont pas été cités dans le livre et que je trouve très bons ! Comme Rally et son morceau Peace, groupe de jeunesse du claviériste renommé Ara Gevorgyan, dans la même période Arevatsag et son folk teinté de rock, les petits jeunes de Rampant Beast avec Hayk Gyurjyan, nouvel espoir de la scène metal arménienne, les excellents projets Odz Manouk et les groupes du label Blood Coloured Beast de Davon, la micro scène punk des années 90 avec NATO et ROE DAE WOO, et pour terminer les groupes Vordan Karmir et plus récemment Manapart pour les fans de la musique de System of a Down !
Un groupe ou artiste vous a-t-il particulièrement touché ? Lequel et pourquoi ?
Maxence : En ce qui me concerne, Avarayr, Ildaruni, Nairi, Eternally Scarred et Sworn. Je les écoute toujours avec plaisir. Si je dois retenir un groupe, je dirais Avarayr. Ses compositions sont très personnelles et profondes, on plonge directement dans l’atmosphère. C’est un projet très personnel, mené par un jeune Arménien originaire de la communauté arménienne d’Iran qui a fait le choix d’aller vivre en Arménie. Un retour aux sources. Il s’agit d’un artiste très particulier. Il s’est converti au paganisme arménien durant un rite à Garni, le dernier temple païen du pays. Il assume parfaitement sa double culture arménienne et iranienne, mais pour s’accomplir, il devait aller s’enraciner en Arménie. Le sien est sans aucun doute l’un des entretiens les plus intéressants du livre, il y a une vraie réflexion autour de l’identité arménienne et des liens avec la musique metal.
François : Arthur Mitinyan créateur et leader du groupe Ayas pour sa persévérance et son authenticité. Le mec n’a jamais lâché le morceau depuis les années 80 ! Et c’est également lui qui m’a aiguillé à mes tout débuts avant le projet du livre pour répertorier la scène arménienne et m’offrir tous les contacts qu’il avait. Arthur Mitinyan est un puits de connaissances sur la musique en général et sur la scène arménienne en particulier. Je le remercie beaucoup pour toute son aide, sans lui le projet n’aurait jamais été aussi profond !
Vous avez fait appel également à des artistes internationaux qui ont vécu une expérience, qu’elle soit humaine ou musicale, en Arménie, on retrouve notamment Ian Gillan (Deep Purple), Sakis Tolis (Rotting Christ), Gautier Serre (Igorrr) et Tommy Talamanca (Sadist – que l’on retrouvera au New Blood Fest qui se tiendra à Culoz dans l’Ain les 13 et 14 octobre 2023). Comment s’est passée la prise de contact ? Au travers de leurs témoignages, on les sent touchés par leur expérience dans ce pays. Pensez-vous qu’il laisse une empreinte indélébile en chaque âme qui le traverse ? Comment l’expliqueriez-vous ?
Maxence : Ils ont tous répondu présent. Ils ont eu de très bonnes impressions à propos de l’Arménie. Petite scène, disent-ils, mais le public est très accueillant et charmant. Ils savent encore être chaleureux et naturels, c’est ce qui plaît aux artistes internationaux, qui semblent particulièrement affectionner ce pays. Ian Gillan y revient de temps à autre, Sadist y est venu deux fois, et Gautier Serre y a trouvé de bons amis, du coup il a donné deux concerts et y revient régulièrement pour son plaisir à lui. A Erevan, tu peux sortir le soir tard et faire la fête sans devoir te préoccuper de te faire poignarder ou de finir aux urgences. Ça change des villes de l’Europe occidentale et des USA. Et puis, il y a cette ambiance, ces paysages… on ne reste pas indifférents.
François : Toute personne normale avec un peu d’empathie ne peut pas se sentir bouleversée lorsqu’on s’intéresse à l’Histoire de ce pays et qu’on se rend compte de tous les événements tragiques que les différentes générations d’Arméniens ont pu endurer. Je pense que tous ces artistes connaissaient tout cela et ont été touchés par le comportement des Arméniens qui sont très accueillants et aux petits soins avec leurs hôtes. Nous sommes passés par Arsen Hakobyan de Zhesht Events, l’organisateur de concerts sur Yerevan pour contacter Gautier Serre de Igorrr. Maxence s’est occupé de Sakis Tolis de Rotting Christ et Tommy Talamanca de Sadist. Je me suis occupé de contacter Ian Gillan de Deep Purple via sa manager Sally Long que je tiens à remercier pour son aide ! L’interview fut acceptée à peine deux heures après l’envoi de mon premier mail de contact. Monsieur Gillan est définitivement un grand ami de l’Arménie et de son peuple.
Quand on parle de metal et d’Arménie, on pense tout de suite à System of a Down, pourtant le groupe n’est que rapidement mentionné dans le livre. Il y a quelque chose qui ne vous plaît pas chez eux ?
Maxence : Ce sont les seuls qui n’ont pas répondu à nos sollicitations ; pourtant, nous avions essayé avec tous les moyens. Bref, je souhaitais me concentrer davantage sur la scène metal extrême, moins connue, et System of a Down est une formation déjà archi-connue, je ne vois pas ce qu’on aurait pu apporter de plus en parlant d’eux sans les interviewer.
François : Non du tout, System of a Down est un grand groupe qui a beaucoup œuvré pour la cause arménienne. Le concert qu’ils ont donné sur la place de la République pour le centenaire de commémoration du génocide arménien le 23 avril 2015 était tout simplement légendaire. S’ils ne sont pas présents dans Furie arménienne, c’est simplement le fait qu’ils n’ont jamais répondu à nos demandes d’interviews. Il était de toute façon plus intéressant à notre avis de se concentrer sur tous ces groupes méconnus que l’Arménie et sa diaspora ont à offrir.

Je vous propose de sélectionner chacun 5 titres (liens Youtube, Bandcamp ou autre) que vous aimeriez nous faire découvrir afin de constituer une petite playlist pour compléter votre ouvrage. Vous pouvez commenter vos choix.
Maxence : Voici ce que je vous propose de découvrir :
Avarayr, « Dance of the flames » (folk). Ce morceau est une excellente intro folk de l’album A symphony carved in stone, black metal atmosphérique avec des passages folks : https://www.youtube.com/watch?v=2LmLnCHEKxA
Ildaruni, « Towards subterranean Realms » (folk black metal). Sans aucun doute, le groupe metal contemporain qui s’est fait le plus connaître à l’étranger, avec des mini-tournées en Géorgie et Roumanie : https://www.youtube.com/watch?v=E-9VXZBjYeM
Eternally Scarred, « Sea of sleep » (melodic death doom metal). Groupe assez marginal dans la scène, autoproduit et très personnel. Il s’inspire d’Amorphis, et il n’a sorti que deux albums en dix ans. Le groupe est un one man band, Narek est également le chanteur d’Ildaruni : https://www.youtube.com/watch?v=GcqJFFXUIWY
Sworn, « Tended High » (black metal technique). C’est un classique peu connu mais qui à mon sens illustre très bien ce que certains artistes arméniens sont arrivés à produire avec peu de moyens. Le morceau date des années 2000, s’inspire des classiques du black metal, tels Emperor ou Satyricon : https://www.youtube.com/watch?v=nBOxMTyHTdM
Naïri, « Mer nur, mer Tunn » (heavy metal). Il s’agit d’un morceau chanté en arménien, où le groupe propose un heavy metal avec des sonorités arméniennes mais sans être folk. Le résultat est très particulier et agréable : https://www.youtube.com/watch?v=Ff6mQvuZHC0
François : https://www.youtube.com/watch?v=_zJkLClwK24 Je vais mettre ici l’album éponyme de Zartong, pas metal mais musique rock folk psyché 70’s teinté de hard et autres influences. Ce groupe est celui que nous avons choisi pour la partie diaspora en France. Le travail de recherche a été pour moi un vrai régal grâce à toutes les anecdotes données par Richard Tanelian ex-batteur du groupe qui est devenu un ami. Il m’a véritablement raconté la période hippie dans la capitale mais aussi des anecdotes nombreuses sur les années militantes d’une partie de la diaspora arménienne de France allant jusqu’à la lutte armée et les concerts de soutiens aux prisonniers politiques jusque dans les prisons.
https://www.youtube.com/watch?v=7OBElCaOVfk Le clip de Blood Covenant – The Blood of The New Covenant. Premièrement parce que je ne m’étais jamais intéressé au metal chrétien avant le projet de notre livre avec Maxence et j’avoue avoir vraiment apprécié ce morceau !
Deuxièmement, car il s’agissait du retour en featuring de Arthur Areskin, ex chanteur du groupe heavy Ayas pour accompagner son neveu guitariste chanteur membre fondateur de Blood Covenant sur un dernier morceau après une longue période d’inactivité.
https://www.youtube.com/watch?v=nh8pGeh9CKY Alq et le morceau Yes Hivand Em Sirov, j’ai toujours trouvé cool de glisser un slow dans son album pour un groupe de hard heavy !
https://www.youtube.com/watch?v=TltyuaFX7xE Asparez et leur album Anathema, un des rares groupes de l’époque soviétique à avoir pressé un vinyl sur un label (Melodiya) appartenant de près ou de loin au régime communiste. J’ai galéré à me procurer ce vinyl ! Du pur Hard Heavy underground à l’ancienne comme j’aime !
https://www.youtube.com/watch?v=AJtvaGkUq3c Et pour terminer, je vous mets un lien du groupe punk arménien chanté en russe non cité dans le livre avec ce morceau synth-punk super frais ! L’anecdote pour ce 45 tours est qu’il avait été pressé en France par un punk aventurier du nom de Luk Hass sur son label Tian An Men 89. Si vous appréciez le punk underground de pays improbables comme l’Abkhazie, l’Ouganda ou encore le reste de l’Union soviétique je vous conseille vraiment de vous intéresser à son travail !
Merci Maxence et François d’avoir répondu à ces questions !
Pour commander le livre Furie Arménienne, vous pouvez vous rendre sur le site – Editions des Flammes Noires (edt-flammes-noires.com) ou directement chez votre libraire
